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Abdelhak Sadequi

Auteur, écrivain-poète plurilingue

Abdelhak Sadequi,

Franco-Marocain, écrit en deux langues le français et l'arabe.

Son écriture est l'exemple type d'un métissage souhaité à la fin des années 1970 et début des années 1980 d'une population issue d'une immigration choisie. Lire plus>>

Dire les mots ...

Comme celui qui bègue
On en retient uniquement, le comment
Le fond est oublié, pour la blague
Alors que lui parle sincèrement.

Par ce fléau il vit une longue fatigue,
Les mots échappent et ...

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Oufae TANGIOufae TANGIPréface de Mme Oufae TANGI

Abdelhak SADEQUI s’intéresse vivement aux langues et cultures arabes et françaises : rien de ce qui les concerne ne lui est étranger. Grâce à la connaissance intime et profonde qu’il a de leurs composantes, grâce notamment à une affabilité qui lui attire toutes les bonnes sensations et les meilleurs raisonnements, le poète a pu composé de très beaux poèmes dans les trois langues : l’arabe dialectal, l’arabe classique et le français, avec une sorte d’aisance que tout lecteur ressent lors de sa contemplation des vers si finement composés.
Notre contribution par la traduction de quelques poèmes en langue Amazigh [1] porte un élément nouveau pour le recueil, un élément complémentaire qui reflète bien le rapport étroit au niveau lexical, syntaxique… entre l’arabe dialectal et l’amazigh. Cette traduction démontre que ces deux langues représentent la même culture, celle du peuple marocain.
Notre traduction ne peut porter en elle la même charge  poétique, sémantique, pragmatique…etc. contenues dans cette poésie; cependant, elle renferme les fragments d’une reconnaissance  de la valeur du travail accompli par A. Sadequi.
Nous nous sommes basée, dans l’écriture des poèmes traduits en Amazigh, sur le Tifinagh et précisément sur l’alphabet proposé par l’IRCAM [2]. Nous y avons ajouté les inter-dentales du Touareg, comme nous avons inventé deux lettres qui ne figurent dans aucun inventaire de l’écriture Tifinagh connus. Il s’agit de la voyelle schwa [Ə] à laquelle nous avons choisi la forme d’un point (.) pour la distinguer du ( o ) = [a] (de l’A.P.I.), et la semi-voyelle sourde [ᶲ] à laquelle nous avons fait correspondre la lettre suivante (U) : la lettre (U)(= [w]) soulignée afin de noter son assourdissement.
Voici, dans le tableau ci-dessous, l’ensemble des lettres du Tifinagh empruntées à l’IRCAM2 avec les  modifications signalées ci-dessus. Chaque case contiendra la lettre du Tifinagh, la transcription phonétique et la lettre arabe qui lui correspondent.

Oufae TANGI
Enseignante-chercheur en sciences du langage,  Université Med 1er à Oujda - Maroc

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1- Amazigh des Ath-Sidhar usité au nord-est du Maroc, précisément à 20km au nord-ouest de la ville de Nador.
2- Institut Royal de la Culture Amazigh (sis à Rabat au Maroc)

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